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Carnet de route (3ème partie)

Vous trouverez ici le compte-rendu des sorties du club Véhicules Anciens de la Vienne....

(les photos correspondantes aux sorties sont visibles dans la rubrique "album photos" ou sur notre page Facebook)


 

Balade autour du marais Vendéen le 8 septembre 2012

 

Cette sortie marque la fin de la saison automobile au sein du club Véhicules Anciens de la Vienne. Une année s’achève, avec son lot de souvenirs. Les voitures vont bientôt se préparer à « hiberner » en attendant la saison prochaine…… avec impatience !! Une dernière sortie à l’initiative de Christophe Mercier qui va nous faire découvrir la « Venise verte » et ses charmes. Une initiative à saluer, permettant aux deux Michel de souffler un peu. Il n’y a pas de raison que ce soit toujours les mêmes qui bossent !! Espérons donc que d’autres, à l’image de Christophe, nous concocterons une aussi belle journée…..

Samedi 8 septembre 2012, 7h45, rassemblement sur, je vous le donne en mille…. le parking de l’Intermarché de Naintré. Il faut bien avouer que ce lieu de rendez-vous est pratique. Pompe à essence pour faire le plein des réservoirs, grand parking pour stationner. Il ne manque plus que la station de lavage !! Christophe attend tous les participants de pied ferme pour leur faire partager le programme qu’il a imaginé et mis en place. Pas facile d’être de l’autre côté de la barrière…. Forcément, on veut bien faire, que tout se déroule parfaitement, que tout le monde reparte, à la fin de la journée, avec la sensation d’avoir passé un bon moment. Mais, avec les voitures anciennes, l’imprévu est souvent au rendez-vous….. cet imprévu qui vient bousculer un programme au timing parfait et qu’il va falloir revoir et adapté sur le moment. Fort heureusement, ce ne sera pas le cas aujourd’hui !

Pour commencer, Christophe distribue à chaque participant un programme détaillé qui donne déjà un avant goût de ce qui nous attend. Cerise sur le gâteau, en bonus, chacun aura droit à une belle casquette. Casquette fort utile et appréciée car, même s’il fait encore frais à cette heure matinale, le soleil sera bien présent et cognera dur un peu plus tard.

Beau succès pour cette sortie puisqu’elle rassemble pas moins de 16 voitures avec, à leur bord, 27 personnes dont deux enfants. Saluons la présence de nouveaux venus, au volant d’une Peugeot 404 et d’une Triumph Spitfire, à qui nous souhaitons la bienvenue. Nous espérons les revoir régulièrement sur nos sorties. Egalement à saluer, la présence de Jean-Pierre et Jacqueline, au volant de leur superbe Alfa GTV « inox ». Jean-Pierre et Jacqueline, arrivant tout droit de Charente, près d’Angoulême et qui, pour participer à cette journée, n’ont pas moins de deux heures de route aller et autant retour. Sans compter que la veille, une demi heure après avoir quitté leur domicile, la voiture initialement choisie faisant des siennes, ils ont du rebrousser chemin et changer de monture….. Dans ce cas la, mieux vaut jouer la prudence et ne pas insister au risque de se retrouver en carafe sur le bord de la route !!

A 8h00, mise en route du convoi, la Peugeot 203 de Christophe ouvrant la route. Direction Segondigny où s’effectuera la pause casse-croûte. La journée s’annonce belle et le soleil commence à réchauffer l’atmosphère. Comme indiqué sur le programme de la journée, nous arrivons à 9h45 à Segondigny. Chapeau, ca c’est du timing !! Installation des tables, casse-croûte, café, voila de quoi tenir jusqu’à l’heure du déjeuner. Profitant de la pause, les cabriolets tombent les capotes car la température monte.

10h20, tout le monde remonte à bord des véhicules en direction de Bouillé-Courdault et le restaurant « le trou Vendéen ». Le nom à lui tout seul fleure bon le terroir et les produits locaux….. Comme il est indiqué sur la carte « cuisine traditionnelle et maraîchine »….. Le trajet se passe sans encombre et personne n’ira, involontairement, faire du tourisme, seul de son côté !! Pas évident de ne perdre personne sur un convoi de 16 voitures, surtout lors des traversées d’agglomération. Vers 11h30, arrivée du convoi sur le charmant petit port de Bouillé-Courdault. Le lieu est magnifique et incite à la promenade. Ce que feront certains histoire de s’ouvrir l’appétit car nous sommes attendus à midi au restaurant.

A 12h00, donc, nous investissons le restaurant « le trou vendéen » et commençons par l’apéritif : trouspinette et prefou. Le repas qui va suivre est typiquement local : farci poitevin, mixte de cuisses de grenouilles et anguilles avec ses pommes de terre sautées, fromage, profiteroles, café. Autant dire que nous ressortirons du restaurant, rassasiés et ayant bien mangé !!!

14h30, départ de Bouillé-Courdault pour quelques kilomètres, destination « l’embarcadère de la Venise verte » ( www.la-venise-verte.com ), à Le Mazeau où nous attend une promenade en barque traditionnelle pour une découverte du marais poitevin. Nous prenons place, par groupe de six personnes, à bord d’une « plate », menée par un guide batelier. Guide batelier qui nous conduira, à l’aide d’une « pigouille », dans un dédale de conches (canaux) ombragés, tout en nous contant l’histoire du marais. Il faut bien avouer qu’après ce copieux repas, cette balade en barque est un vrai bonheur !!! Quel plaisir de se laisser guider, au fil de l’eau, sur ces canaux ombragés et quel…. silence. Pour un peu, on se laisserait aller à piquer du nez…… La surprise de la balade sera quand même le « feu sur l’eau »…. A un moment, notre guide batelier délaissera sa « pigouille » pour une rame avec laquelle il remuera le fond du canal. Cela aura pour effet de libérer des poches de gaz, du méthane plus précisément, issu de la décomposition des feuilles mortes. Ce gaz, une fois remonté en surface, et avec l’aide d’un briquet, sera enflammé provoquant un spectacle surprenant de « feu sur l’eau » !!! D’ailleurs, deux membres du club s’en souviendront longtemps puisque, le bras négligemment posé sur le rebord de la barque, ils verront les poils de leur avant bras prendre feu !!! Cela ayant pour effet de dégager une légère effluve de poulet grillé…..

Au bout d’une heure de balade sur les canaux, il est temps de rentrer à l’embarcadère pour reprendre la route du retour. C’est donc vers 16h30 que tout le convoi quitte Le Mazeau en direction de la Vienne. La route se fera sous un soleil généreux faisant le bonheur des occupants de cabriolets.

A 18h00, petite pause à Rouille pour une dernière collation avant la dislocation du groupe.

Un grand merci à Christophe Mercier pour cette belle journée au timing et à l’organisation sans faille. Voila qui clôture la saison en beauté.

Prochain rendez-vous le 25 novembre pour l’assemblée générale du club. Venez nombreux, c’est un moment important dans la vie du club !

Lien vers l'album photo de la sortie, sur la page Facebook du club : 

https://www.facebook.com/media/set/?set=a.365706993509749.88124.139829339430850&type=3&l=6cd3a27748

 

 

Balade autour de Beaumont et Naintré le 22 juillet 2012

 

Parfois, il n’est nul besoin d’aller bien loin pour découvrir des trésors cachés….. Cette balade du 22 juillet 2012 va donc s’articuler autour des communes de Beaumont et Naintré. Soit, sur les terres du club Véhicules Anciens de la Vienne. 

27 personnes sont attendues pour participer à cette journée ou le soleil semble s’être invité. Une participation appréciable en cette période de l’année plus propice aux vacances et au farniente en bord de mer. Le rendez-vous est fixé à 8h30 et les voitures arrivent petit à petit. Certains cabriolets ont déjà tombé la capote…. Et c’est une dizaine de voitures qui prend le départ de cette belle journée pour se rendre chez André Fradin et son épouse, membres du club, chez qui se déroulera le casse-croûte matinal. 

Il est un peu plus de 9h00 quand le convoi arrive chez « Dédé » les doigts de fée, l’ange gardien du club qui en aura dépanné plus d’un, en panne sur le bord de la route, lors d’une sortie. Une collation bienvenue puis c’est le départ vers la chapelle de la Madeleine, située sur la commune de Beaumont. Sur place, nous serons rejoints par une autre voiture du club. 

Cet édifice est une ancienne chapelle funéraire dont la fondation remonterait à la fin du 14ème siècle. Elle présente un important décor néo-gothique du 19ème siècle. L’édifice, complété par un caveau taillé dans la roche, accueille les monuments funéraires (tombes et stèles) des seigneurs successifs de Beaudiment, jusqu’au 19ème siècle. Parmi ces éléments, la chapelle conserve les gisants de Pierre de Nuchèze et Charlotte de Brizay, mariés en 1514. Pierre de Nuchèze est mort au combat, alors qu’il suivait François 1er aux guerres d’Italie. Toutefois, on ne sait pas précisément à quelle date mais c’est après 1532. Autre particularité de la chapelle, sa richesse héraldique. Grâce au concours de la commune de Beaumont, la Chapelle devient, en 2002, propriété de la Communauté de communes du Val Vert du Clain qui en entreprend alors son sauvetage puis sa rénovation à l’identique. 

Notre guide nous dévoilera tous les secrets de la Chapelle et de son histoire au cours d’une visite, trop courte, d’environ une heure. 

Vers 11h30, c’est à nouveau le départ pour rejoindre le site des «Bucoliques» ( www.lesbucoliques.com ), établissement de « chambres à dormir » et jardin paysager, toujours sur la commune de Beaumont. Sur place, nous découvrons les hébergements de charme proposés, que ce soit en chalet de type montagnard, en roulotte ou en Yourte Mongole. Puis, nous aurons droit à une visite guidée du jardin des «Philosophe » par la maîtresse des lieux. Nous nous promenons dans la nature, autour des quatre éléments de vie : eau (cascade et bassin), l’air (harpe éolienne et girouette), la terre (verger et potager), le feu (celui des hommes et du cadran solaire). Après cette visite, un apéritif fait maison nous sera offert sous la tonnelle, en bordure de forêt. 

Mais le temps passe très vite et vient l’heure du déjeuner. A 13h00, nous remontons dans les voitures pour nous diriger vers le restaurant « Le Méridional », à Naintré, tenu par Jean-Louis ami et sponsor du club. 

Nous prendrons le temps de déguster un excellent repas après un apéritif offert par « Le Méridional ». La sortie de table sera…. tardive mais le timing de la journée nous laisse le temps de traîner un peu à table ! 

C’est aux alentours de 16h00 que nous quittons le restaurant, pour prendre la route vers le centre bourg de Beaumont, où nous attend la visite d’une ancienne et véritable forge. Cette forge a été laissée dans l’état où elle se trouvait lorsque le dernier occupant des lieux a cessé toute activité. Le four de la forge ayant été ravivé par notre guide, c’est Jean Réau qui nous fera une brillante démonstration de tout son savoir faire en formant une pièce. 

Une journée bien remplie et la découverte de lieux surprenants tout en ne faisant que peu de kilomètres. 

Prochaine sortie club le 8 septembre 2012 et d’ici là, bonnes vacances à tous, rendez-vous à la rentrée.

 

Lien vers l'album photo de la sortie, sur la page Facebook du club : 

https://www.facebook.com/media/set/?set=a.355528671194248.85039.139829339430850&type=3&l=31b61daa3e

 

 


 

Rallye touristique sur Saint-Nazaire et sa région du 31 mai au 3 juin 2012

L’édition 2012, du rallye annuel du club « Véhicules Anciens de la Vienne », s’est avérée différente des éditions précédentes car se déroulant, en grande partie, en milieu urbain et privilégiant les visites à orientation industrielle et technologique. Et que dire de cette dernière journée de liaison dont on parlera encore longtemps tant elle fût riche en évènements……..

 Jeudi 31 mai 2012

 Réveil matinal pour chacun et un rendez-vous sur le parking Intermarché de Naintré à 7h45. Cette première journée sera consacrée à l’étape de liaison entre Châtellerault et Saint-Nazaire, à un rythme…. touristique. Au total, ce sont 13 voitures anciennes et youngtimers + une voiture récente qui s’alignent au départ de ce rallye 2012. 32 personnes se répartissent à bord des véhicules. Beau succès de participation et un convoi conséquent qu’il faudra maintenir au complet….. surtout lors des traversées d’agglomération ! Mais le convoi s’est doté d’une bonne assistance avec la présence de Jean R. et de sa Renault Fuego aménagée pour la circonstance. Gyrophare orange pour la signalisation, crochet d’attelage maison pour un éventuel remorquage, caisse à outils digne de ce nom…. Jean est prêt à faire face à tout problème mécanique.

 A 9h00, c’est la Renault 10 de Bernard qui donne un premier coup d’arrêt. En panne suite au passage d’un dos d’âne sur la commune d’Airvault. La voiture est remorquée jusqu’au garage Renault, tout proche, où le problème sera vite identifié et réparé. Du moins, en apparence….

 Vers 9h20, c’est la 1ère pause « casse-croûte », à Boussais, qui permettra de se dégourdir un peu les jambes et de prendre un café accompagné d’une légère collation. Les cabriolets en profitent pour tomber la capote car le ciel menaçant du début de matinée a cédé la place à un soleil radieux. Puis, tout le monde reprend place à bord des voitures pour se diriger vers l’étang de la Chausselière où se déroulera la pause déjeuné sous la forme d’un pique-nique. Mais c’est sans compter sur la R10 de Bernard qui fait à nouveau des siennes à Saint Michel Mont Mercure. Nouvel arrêt du à une panne qui semble être d’origine électrique. Problème difficile à identifier et à…. résoudre ! Malgré tout, la R10 reprend la route après intervention.

 A 12h30, arrivée du convoi sur le superbe site de l’étang de la Chausselière qui s’avère idéal pour un pique-nique ensoleillé. L’apéritif sera généreusement offert par Jean-Pierre et Jacqueline, dignes représentants  de « l’antenne Charentaise » du club ! Le compteur de leur Alfa Spider affichant déjà pas mal de kilomètres, puisqu’ils sont arrivés la veille, de la Charente, afin de participer au rallye. On vient de loin pour participer aux sorties du V.A.V., preuve d’intérêt et de qualité. L’excellent Pineau maison qu’ils nous servirons sera d’ailleurs très apprécié, une fabrication maison. Qu’ils soient remerciés pour ce geste. Vers 13h45, c’est le signal du départ, pour la dernière étape vers Saint-Nazaire. En cours de route, nous ferons une dernière pause à Saint Philbert de Grand Lieu avant d’affronter l’agglomération de Saint-Nazaire et sa circulation un peu confuse en raison de travaux. Passage par l’impressionnant pont de Saint-Nazaire, culminant à 720 mètres et d’où nous aurons une vue impressionnante sur l’estuaire de la Loire du long de ses 3356 mètres de longueur. C’est aux abords de l’hôtel que les choses deviendront plus compliquées…. En effet, le convoi va se disperser et les voitures partir un peu dans tous les sens. Pas évident de trouver la rue de l’hôtel et l’entrée du parking dans une ville que l’on ne connait pas !! Mais aux alentours de 17h00, les dernières voitures finiront par trouver la bonne route et gagner le parking souterrain.

Chacun prendra possession de sa chambre puis viendra l’heure d’une petite balade sur le port, proche de l’hôtel, pour tous les participants au rallye. Sur la jetée et sous un soleil de fin de journée, Michel, le président du club et son épouse nous offrirons un apéritif sous la forme d’un savoureux planteur maison, dégusté sur fond d’océan. Moment fort agréable où les discussions iront bon train sur la journée écoulée. Autre sujet de discussion, les deux attentats dont sera victime Gérard, de la part de volatiles locaux qui n’auront rien trouvés de mieux que de se « soulager » sur son t-shirt à deux reprises…… Qu’avaient donc ces volatiles à l’encontre de Gérard ?? Mystère…..

A l’issue de cet apéritif, nous nous dirigeons vers le restaurant « Strata Dos » afin d’y dîner. La soirée se déroulera dans la bonne humeur avant que chacun ne regagne sa chambre après cette journée bien remplie.

 Vendredi 1er juin 2012

 Vendredi, on rentre dans le vif du sujet avec un programme de visites bien chargé !! Aujourd’hui, nous laissons les voitures dans leur parking souterrain, à l’hôtel. En effet, le club V.A.V. ne reculant devant aucun sacrifice, un bus a tout simplement été loué, avec chauffeur et guide, pour la journée.

Après une bonne nuit de repos, c’est le départ vers le site des ateliers Airbus de Saint-Nazaire pour une visite guidée d’une durée de deux heures. Il faut savoir que l’industrie aéronautique est présente à Saint-Nazaire depuis les années 1920, avec la construction d’hydravions ; depuis 1970, ce sont des Airbus qui sont construits ici. Aujourd’hui, Saint-Nazaire représente le 2ème site d’Airbus France avec plus de 2000 salariés. Pour pénétrer sur le site, il faut montrer patte blanche et un contrôle aléatoire, de trois pièces d’identité, sera effectué par le service de sécurité. Consigne stricte de ne faire aucune prise de vues sur le site nous est donnée. Sur place, nous découvrirons tous la gamme d’Airbus, des plus petits au fameux A380. Le plus gros avion civil jamais construit est en effet, en grande partie, assemblé et équipé à Saint-Nazaire. Mais il n’est pas le seul, des dizaines d’Airbus sont en permanence en cours de construction dans ces vastes halls que nous parcourons à pied. Des espaces de survision permettent des vues rapprochées, très spectaculaires, sur les énormes tronçons en cours de construction, et donnent une idée des dimensions de l’A380, avion à deux ponts, véritable « paquebots des airs ». Des écouteurs nous permettront de suivre les commentaires de notre guide au fur et à mesure de la visite. Nous pourrons également assister à l’atterrissage d’un Airbus « Beluga », avion spécialement aménagé pour le transport des « morceaux » de fuselage et autres parties encombrantes d’avion.

La visite s’avèrera passionnante et fort instructive. Désormais, lors d’un vol, nous ne verrons plus un Airbus de la même façon….. Surtout lorsque que l’on sait que le fuselage extérieur ne fait que 1,8 millimètres d’épaisseur !!!

 A l’issue de la visite, en fin de matinée, nous reprenons le bus pour nous rendre à l’ancienne base navale située sur les docks. Là, nous déjeunerons à la brasserie « Le Ponton », abritée par les murs épais du blockhaus, érigé au cours de la seconde guerre mondiale, sur ordre de l’armée d’occupation allemande.

 Puis nous enchaînons par une autre visite guidée, celle des chantiers navals STX Europe. Les chantiers de Saint-Nazaire, un des plus anciens chantiers navals d’Europe, s’étendent sur plus de 100 hectares en bordure de Loire. La construction navale est implantée à Saint-Nazaire depuis près d’un siècle et demi, c’est ici que sont nés les paquebots de légende, comme Ile de France (1927), Normandie (1935), France (1962)…. et plus récemment le Queen Mary 2. Ici aussi, les photos sont formellement interdites, décidemment !! Les membres du club découvriront l’immensité du site industriel, l’incroyable logistique et la haute technologie mises en œuvre pour réaliser des navires à haute valeur ajoutée, spécialité du chantier naval : paquebots de croisière, méthaniers, ferries, navires scientifiques ou militaires…. Depuis une galerie piétonne dominant la grande forme de construction, ce sont des vues très impressionnantes sur les navires en cours de réalisation qui s’offrent à nous. Là aussi, la visite sera d’une durée d’environ deux heures. Une visite tout aussi passionnante et instructive que celle du site d’assemblage Airbus en matinée.

 Après cette visite, retour, toujours en bus, sur la base sous-marine de Saint-Nazaire où nous attend une autre découverte, celle de l’attraction Escal’Atlantic….. Amarré dans deux des alvéoles de l’ancienne base navale, Escal’Atlantic a ouvert ses portes à Pâques 2000. Unique en Europe, Escal’Atlantic est une évocation saisissante d’un paquebot transatlantique et recrée sur 3500 m2 les espaces et les ambiances de ces navires de légende. Plus d’un million de « passagers » a déjà entrepris, à travers ce parcours scénographié, un voyage extraordinaire : la découverte des grands paquebots.

Il faut dire qu’embarquer à bord d’Escal’Atlantic, c’est vivre les sensations d’une traversée à bord des plus beaux paquebots ! L’illusion est parfaite et de visiteur, nous devenons passagers, explorant cabines et ponts, promenade, salle des machines et entrepont des immigrants, salle à manger et passerelle du commandant. Après un café ou un cocktail au bar du « paquebot » (malheureusement fermé lors de notre visite….), place à une séance de cinéma en fin de visite…. et un final quelque peu mouvementé puisqu’un exercice d’évacuation d’urgence, par chaloupe, est simulé pour l’occasion avec pour acteurs principaux…. nous !!!

Evoquant le luxe, la légende, la démesure des grands « liners », ce parcours scénographié de plus de 3500 m2 ne reproduit pas les intérieurs d’un paquebot particulier mais propose un véritable voyage dans l’univers de tous les paquebots, et notamment ceux qui ont été construits à Saint-Nazaire. Nous déambulons dans un décor grandeur nature, passant d’une ambiance art-déco au style des années 60 : le bar du paquebot France (1962) nous attend ! D’autres moments forts : l’émotion de découvrir les conditions de voyage des émigrants, entassés dans l’entrepont ; le passage au pont promenade, face au large, cheveux au vent ; ou la découverte du salon musique du paquebot Liberté (1949), avec tout son mobilier d’origine, soit un ensemble exceptionnel. Cette année, avec la thématique consacrée à Normandie et France, les deux paquebots « investissent » Escal’Atlantic dans sa quasi-totalité. Ainsi, deux cabines d’Escal’Atlantic ont été spécialement aménagées, l’une étant dédiée à France, évoquant les cabines-modèles qui furent testées pendant la construction du navire ; une autre étant consacrée à Normandie, dans un esprit rappelant la première classe de ce navire. La timonerie présente photos et film permettant de vivre une arrivée de Normandie à New-York. ; la cale raconte les incroyables quantités de vivres, provisions et matériel divers que les paquebots prenaient à bord avant chaque voyage….

Mais là aussi, les photos sont interdites… Décidemment, c’est une coutume à Saint-Nazaire !!!

A l’issue de cette journée bien remplie, certains en profiterons pour aller se balader sur la terrasse panoramique de la base navale. Terrasse permettant d’avoir une vue imprenable sur le port, les docks et la ville de Saint-Nazaire.

Puis, c’est le retour vers l’hôtel avant d’attaquer la soirée qui se déroulera de l’autre côté de la rue, au bistrot « le trou du fût », cela ne s’invente pas !!! Au programme, dîner durant lequel nous aurons la chance d’écouter un jazz band « manouche » en live. L’ambiance sera festive et Jean en profitera pour se déchainer sur la piste… Un juste retour, après le rallye 2011 dans le Périgord, auquel il avait assisté sur un…. fauteuil roulant !! C’est tard dans la soirée que tout le monde ira se coucher. Le lendemain, le réveil sera matinal et la journée bien chargée également…..

  Samedi 2 juin 2012

 Départ matinal donc…. A 8h00, le convoi formé par les voitures anciennes du club V.A.V. s’ébranle doucement pour prendre la direction des marais salants de Guérande. Mais c’est sans compter sur la malheureuse R10 de Bernard dont les ennuis sont loin d’être finis…. En effet, celle-ci ne tarde pas à montrer des signes de faiblesse. Elle parvient cependant à gagner le parking de « Terre de sel » où nous attend un guide qui nous dévoilera tous les secrets du métier de paludier. En attendant l’arrivée du guide, quelques membres du club, Jean en tête, s’affairent sous le capot de la R10 afin de résoudre ce problème récurrent. Au bout de quelques instants, l’origine du problème semble découvert et la panne…. résolue. Du moins, pour le moment….

Mais venons-en à l’objet de notre venue, Guérande et ses marais salants……

Au fil des siècles, au sud de la Bretagne, l’homme et l’océan ont façonné la presqu’île Guérandaise donnant naissance aux marais salants les plu septentrionaux d’Europe. De Guérande au sud à Assérac au nord, ils s’étendent sur plus de 2000 hectares à travers 9 communes, sur un sol argileux formant une véritable « prairie marine ». La tradition a traversé le temps, préservant des gestes de récolte adaptés à ce milieu spécifique. Utilisation du jeu des marées, recours à trois types de bassins, récolte quotidienne, en milieu humide, absence de mécanisation, taille humaine des exploitations…. Les paludiers d’aujourd’hui, regroupés en coopérative, ont su allier artisanat et modernité. Autant de caractéristiques, qui, ensemble, sont source de richesse. Une situation géographique et géologique unique, doublée d’une vision exigeante du métier, ont donné naissance à un produit naturel qui affiche sa qualité : le sel de Guérande !

Depuis des siècles, les paludiers sont les héritiers et les gardiens d’un patrimoine unique. Etre paludier, c’est être magicien : de la goutte d’eau, extraire le grain de sel. Le métier de paludier est l’une des rares professions agricoles qui utilise une technique exempte de mécanisation et d’apport de produits chimiques. Cette technique de production artisanale permet à la fois de produire un sel de qualité et de préserver un site exceptionnel. Le paludier est l’homme du marais. L’étymologie du mot paludier : « palu » signifie marais en latin. Peu de métiers dans nos pays sont encore vraiment traditionnels, empruntant techniques ancestrales et outils d’il y a plusieurs siècles. Dans les marais salants de Guérande, la tradition perdure et l’équilibre entre l’homme et la nature reste bien réel. L’art du paludier consiste à récolter sur le fond argileux de l’œillet un sel de grande qualité. L’expérience dans le maniement du las, la connaissance des réglages d’eau dans les différents bassins et la lecture des conditions météorologiques sont autant de qualités indispensables que le paludier acquiert au fil des ans. Il lui faut aussi être résistant pour affronter les durs travaux d’hiver d’entretien des bassins puis récolter et transporter, en été, 2 à 3 tonnes de gros sel par jour.

Les paludiers et les paludières de la coopérative des Salines de Guérande maintiennent cette activité ancestrale, fiers de leurs produits de qualité, heureux de leur symbiose avec la nature.

Mais comment cette étonnante métamorphose d’une simple goutte d’eau, en petit grain de sel se produit-elle ??

Explication…. :

Lors des marées à forts coefficients, deux fois par jour, l’eau de mer venue du large pénètre dans le marais… Le paludier, en ouvrant une vanne, lui donne accès à la vasière…. Puis, le soleil et le vent, associés au savoir-faire du paludier, vont permettre son évaporation jusqu’à la cristallisation finale du sel dans les œillets. Voila, c’est aussi simple que ça…. Du moins, en apparence car en réalité…..

C’est avec passion que notre guide du jour, paludier de profession, nous fera ainsi partager sa passion. Pour la petite histoire, ce dernier était, à l’origine, contrôleur de gestion chez Mitsubishi ! Suite à un licenciement et à un stage de gestion à Terre de sel, il décide de devenir… paludier !! Une remise en question personnelle importante et une décision sûrement pas évidente à prendre. Mais, à ce jour, notre guide d’un jour ne semble pas regretter sa décision et on le sent animé par la passion de son métier.

A l’issue de cette visite passionnante, ce sera le traditionnel passage par….. la boutique de Terre de sel, où certains et certaines ne se priveront pas pour remplir le coffre de la voiture de sel et produits dérivés !!!

Puis les membres du club reprendront la route pour la cité, toute proche, de Guérande où nous stationnerons les voitures en parking souterrain avant de partir à l’assaut de la ville, fortifiée, en compagnie d’un guide également.

Cité chérie des ducs de Bretagne, Guérande « la médiévale » domine deux pays aux contrastes marqués : le Pays Blanc, celui du sel et des marais salants, et le Pays Noir, celui de la tourbe et du Parc Naturel régional de Brière. Ville médiévale fortifiée, Guérande a su séduire d’illustres écrivains, tels Flaubert, Gracq et surtout Balzac. Guérande est régulièrement occupée depuis le Néolithique, comme le montrent les nombreux mégalithes et les vestiges de l’époque gauloise et gallo-romaine. Cependant, la naissance de la paroisse est traditionnellement attribuée à Waroc’h (577-594), prince vannetais, qui aurait construit un baptistère à l’emplacement actuel du chœur de la collégiale Saint-Aubin. Vers 843, sous le règne de Nominoë, la ville devient le siège d’un évêché temporaire, puis bénéficie de la fondation, attribuée au roi breton Salomon, d’un collège de chanoines. Après l’an 1000, les premières défenses s’accompagnent de la mise en place d’une organisation politique et administrative. Mais, ces fortifications sont insuffisantes pour arrêter, en 1342, les troupes de Charles de Blois alliées contre Jean de Montfort, prétendants tous au trône de Bretagne. Les traités signés en 1365 et en 1381 mettent fin à cette guerre de Succession et inaugurent « l’âge d’or » que Guérande connait à la fin du Moyen Age. Une nouvelle enceinte fortifiée est alors construite. La cité se développe autour du commerce du sel et du vin et se dote d’une flotte maritime importante. A partir du 16ème siècle, l’ensablement de ses sites portuaires et l’affaiblissement du sel comme monnaie d’échange lui font perdre sa puissance maritime au profit du Croisic et du Pouliguen. La disparition de la vigne et la suppression de son collège de chanoines, pendant la Révolution, affaiblissent encore Guérande, avant qu’elle ne connaisse un nouvel essor notamment dû au tourisme…..

Toutes ces visites guidées de la matinée nous aurons ouvert l’appétit et, c’est dans un restaurant situé dans l’artère principale que nous déjeunerons. A l’issue de ce repas, chacun aura un peu de temps pour visiter la cité à son rythme et en fonction de ses envies.

En milieu d’après-midi, c’est le regroupement pour reprendre la route de Saint-Nazaire en direction de l’hôtel. Mais la traversée des nombreuses agglomérations du bord de mer aura raison du convoi et c’est en ordre « dispersé » que les véhicules regagneront l’hôtel !!! Sans compter que la R10 fera à nouveau des siennes, venant ajouter à la désorganisation. Et comme si cela ne suffisait pas, à quelques centaines de mètres de l’hôtel, c’est la Matra Murena qui donnera des signes de faiblesse et sera contrainte à l’arrêt, afin de laisser refroidir la mécanique. Ce n’est que quelques heures plus tard qu’elle pourra regagner le parking de l’hôtel, une fois la mécanique refroidie.

Après-midi libre pour tout le monde avant une visite prévue, à 17h00, du sous marin Espadon, amarré dans l’ancienne base navale. Visite organisée pour ceux qui en auront fait le choix. En effet, la visite et la soirée au restaurant étaient optionnels mais l’immense majorité des membres participants au rallye, voir la presque quasi-totalité seront présents.

Depuis plus de 20 ans, l’Espadon est amarré dans l’écluse fortifiée du port de Saint-Nazaire. Il s’agit en fait de la plus ancienne entrée du port, inaugurée en 1856 ; l’armée allemande l’a fortifiée pendant la Seconde Guerre Mondiale pour servir d’accès à la base sous marine. L’Espadon, sous-marin français qui accueille les visiteurs dans ce site depuis 1987, est un ancien bâtiment militaire de l’époque d’après-guerre. Pendant toute sa carrière, il n’a jamais été engagé dans un conflit militaire.

Le sous marin Espadon a été construit par les chantiers Augustin Normand du Havre, lancé en 1958. Il est le cinquième de la série des Narval, première génération de sous-marins construite après-guerre, entre 1957 et 1958, bon pour le service en 1960. Comme ses sisterchips, l’Espadon était capable de performances qui dépassaient celles des meilleurs sous-marins allemands des dernières années de guerre, de type XXI, dont cette série s’était inspirée. Il avait pour mission la surveillance des zones océaniques et des lignes maritimes, l’entraînement aux manœuvres de combat (interception de navires ennemis, débarquement d’agents ou de commandos marines). Son long rayon d’action (15000 nautiques), son équipement de détection très perfectionné et son système propulsif relativement silencieux en faisaient un excellent navire stratégique. Entre 1960 et 1985, l’Espadon a passé 2561 jours en mer et 33796 heures en plongée. Il aura parcouru 360547 miles soit l’équivalent de 17 fois le tour de la Terre. Ses patrouilles l’ont mené des côtes africaines aux glaces du pôle, des Antilles à la Méditerranée. Il effectuera en 1964, une croisière polaire en mer de Norvège avec le Marsouin jusqu’au parallèle 70°N. Cette mission permettra de préparer l’opération « Sauna » l’année suivante, pendant laquelle le Dauphin et le Narval resteront une dizaine de jours au 72°N en naviguant ponctuellement sous la banquise. Le 10 septembre 1985, l’Espadon quitte Lorient pour sa dernière mission, avec à son bord 15 des 16 pachas qui l’ont commandé. Remorqué depuis sa base jusqu’à Saint-Nazaire le 23 août 1986, il commence alors une nouvelle carrière comme bâtiment-musée. L’écluse fortifiée de la base sous-marine, construite par les Allemands pendant la guerre, fait peau neuve pour l’accueillir. C’est la première fois en France qu’un sous marin est démilitarisé et ouvert au public.

Les commentaires de nos audio guides restituent en partie l’ambiance de ce voyage et nous feront participer à la vie difficile des sous-mariniers. En cours de visite, le scénario restitue les caractéristiques et les sons dans chaque partie du sous-marin :

l’aménagement et l’étroitesse de la chambre des mécaniciens et électriciens (12 couchettes pour 18 hommes, le principe de la « bannette chaude » ) ; le bruit et la chaleur dans la salle des moteurs diesel surnommés « l’enfer » ; dans le central opération, le travail des « oreilles d’or », capables d’identifier tous les bruits des fonds sous-marins et en surface ; les rudiments de la navigation et les principes de plongée dans le poste central ; les conditions de vie et d’hygiène difficiles pour les 65 hommes à bord pendant 45 jours ; la simulation d’un lancement d’une torpille avant le retour en surface…..

Et, en fin de parcours, la…. boutique du sous-marin Espadon. Certains vont commencer à manquer de place dans le coffre de leur ancienne qui se rétrécit de visite en visite !!!

Après cette visite confinée, un grand bol d’air frais est le bienvenu et nous montons tous sur la terrasse panoramique, située sur le toit de la base navale. De là, une vue imprenable sur le port, la ville de Saint-Nazaire, son pont et les chantiers navals nous attend.

A 19h30, rendez-vous au restaurant Strata Dos. Celui la même où nous avions dîné le 1er soir du rallye. Soirée conviviale et, après le repas, quelques courageux iront flâner du côté de la plage où est organisé une sorte de gigantesque « pique-nique » attirant une foule impressionnante. Puis viendra l’heure l’aller rejoindre son lit car le lendemain, c’est la route et le retour vers Châtellerault qui nous attend……

  Dimanche 3 juin 2012

 A 9h00, le convoi se forme devant l’hôtel, les mécaniques chauffent doucement, prêtes à affronter cette journée route à un rythme de…. balade. Puis, vient le départ en direction du pont de Saint-Nazaire qui nous donnera l’occasion, une dernière fois d’admirer l’estuaire.

Mais, les problèmes mécaniques récurrents de la R10 de Bernard, vont mettre un frein à la bonne marche du convoi. Tout cela au grand désespoir de Bernard et de son épouse, pour qui le rallye aura été une succession de pannes mineures et plus importantes. Gageons qu’ils s’en seraient bien passés….. Mais ce sont les aléas de l’auto ancienne avec laquelle « on sait toujours quand on part mais jamais quand on arrive, si on y arrive » !!!

Le passage du pont va donc s’avérer difficile pour la pauvre R10, qui a bien du mal à dépasser les 40 km/ h en côte. Le convoi s’en trouve considérablement ralenti. Sur la deux fois deux voies qui va suivre, ce ne sera guère mieux, la R10 ayant de la peine à prendre de la vitesse. Du coup, la première moitié du convoi décroche et part devant, sans s’apercevoir que le reste ne suit pas….. La R10 se retrouve en tête de la deuxième partie, imprimant son rythme nonchalant….. Heureusement, la Fuego d’intervention et de dépannage de Jean ferme la marche, tout va bien au cas où….. Mais les problèmes mécaniques de la R10 vont aller en s’amplifiant, contraignant Bernard à quitter la voie rapide et à prendre une bretelle de sortie. Le hasard ne faisant pas toujours très bien les choses, c’est à ce moment là qu’une partie du convoi décide de doubler la R10 en pensant l’attendre un peu plus loin. La Rolls de Gérard et Nelly dépasse donc, suivie de près par quelques véhicules du V.A.V..

Et là, tout va soudainement devenir très…. compliqué !! Le convoi du V.A.V. va littéralement exploser et ses membres…. partir se balader sur les routes du département, au petit bonheur la chance !!!!

Résumons la situation….. La première moitié du convoi est loin devant et va emprunter la sortie de « Saint Brévin-les-Pins », itinéraire normalement prévu sur le road-book. Ils s’arrêteront même peu après pour attendre la deuxième partie du convoi qui n’arrivera….. jamais !!

En effet, la Rolls est partie droit devant, solitaire et ne rattrapera jamais personne. La 404 coupé a emprunté une petite sortie, seule également, peu après la perte de la R10. Quand à la deuxième partie du convoi, sur les deux sorties « Saint Brévin-les-Pins », ils emprunteront la…. mauvaise !! Du coup, Bernard, son épouse et la R10 se retrouvent seuls, en panne et la Fuego d’assistance ne lui sera guère d’un grand secours…..

Quand à Michel, le président, le portable collé à l’oreille depuis la dislocation, il tente, tant bien que mal de recoller les morceaux et de gérer cette panne !! Mais la tâche s’avère ardue !!!

Décision est prise de regrouper tout le monde à Saint Philbert de Bouaine…. La deuxième partie du convoi sera guidée par la petite mx-5 dont Jean-Luc, son conducteur, s’est muni pour le rallye, d’un GPS qui s’avèrera bien utile. La première partie, quand à elle étant menée par Michel qui a fait le road-book et maîtrise donc parfaitement l’itinéraire. Quand à la Rolls et à la 404 coupé, les voila livrés à eux même pour retrouver le droit chemin !!

Le groupe de véhicules, mené par la mx-5 arrive à Saint Philbert de Bouaine où ils stationnent sur un parking, proche du marché, afin d’attendre le reste de la troupe. Certains en profiteront d’ailleurs pour aller faire le plein de cerises sur les étals voisins….. Au moins, on ne mourra pas de faim !!!

Mais, car il y a toujours un « mais » mal venu, rebondissement…. Coup de fil de Michel qui nous informe que la R10 et ses occupants vont être pris en charge par l’assistance de l’assurance. Bernard a du se résoudre à y faire appel, la petite R10 ayant décidé que le rallye 2012 venait de s’achever pour elle. Mais (le voila le « mais »), c’est au tour de la 4cv de Mickaël et de Céline de s’y coller. Les deux tourtereaux ont décidé de prendre la relève et de tomber en…. panne !!!! Et une panne immobilisante tant qu’à faire…. Y’avait pas un membre du groupe qui leur avait prédit, la veille, qu’ils ne finiraient pas le rallye ?!! Par chance, un ami du couple habitant à proximité, décision est prise d’y laisser la 4 cv et de revenir la chercher d’ici un ou deux jours, avec un plateau. Céline et Mickaël prendront place à bord d’un autre véhicule en tant que passagers.

Le regroupement à Saint Philbert de Bouaine tombe donc à l’eau et décision est maintenant prise de se retrouver à Tourfou, à l’auberge des Trois Provinces, pour le déjeuner. C’est donc reparti pour le groupe mené par la mx-5 qui, au passage, en profite pour perdre deux autres véhicules, restés bloqués sur le parking par la circulation…. Ca continue !

Mais tout a une fin et comme par miracle, tout ce petit monde va se retrouver, totalement par hasard, au fil de la route. Certains en croiseront d’autres, venant en sens inverse…. D’autres recollant une partie du convoi, arrêté sur le bord de la route. Quand ce ne sera pas la partie avant du convoi qui recollera la partie arrière au hasard d’un rond-point…… Bref, une situation bien compliquée à décrire par des mots, tellement cela en arrivera à être…. compliqué justement !

En milieu de journée, cependant, tout le monde arrive à se retrouver, non sans mal, sur le parking du restaurant. D’ailleurs, félicitations à Michel pour avoir déniché ce petit restaurant, au milieu de nulle part et bordant un cours d’eau dans un cadre bucolique.

A l’apéritif, les conversations iront bon train à l’évocation des péripéties de la matinée…. Mais cela est riche en enseignements pour les futurs convois et a ainsi mis en évidence ce qu’il faut faire, ou ne pas faire, lors d’une panne.

Et, preuve de la saine ambiance au sein du V.A.V. et parmi ses membres, tout cela n’aura en rien entamé la bonne humeur de tout le monde, bien au contraire.

Nous dégusterons un excellent repas dont le dessert, une « brioche perdue bretonne» restera longtemps gravée dans les mémoires tant elle était succulente ! Un grand merci à Gérard et Nelly qui offriront le champagne, avec le dessert, afin d’arroser les gains au casino de la veille….. Merci également au groupe Barrière pour son sponsoring…..

Puis vient l’heure de reprendre la route et le reste de la journée se passera sans encombre, à un rythme plus tranquille et serein que le matin !!

Ce sera retour dans ses foyers pour tout le monde avec des souvenirs plein la tête et de bons moments vécus tous ensemble.

Un grand merci à Michel et son équipe pour ce rallye à l’organisation sans faille, au timing chirurgical et à la qualité des sites retenus pour les visites, ainsi qu’à leur intérêt.

Rendez-vous en 2013 et un rallye qui devrait s’orienter vers le massif central. Mais tout cela est encore bien loin et d’ici la, le V.A.V. a d’autres sorties au programme…..

 Lien vers l'album photo de la sortie, sur la page Facebook du club :

 https://www.facebook.com/media/set/?set=a.325465314200584.77695.139829339430850&type=3&l=46fe6e3345